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Block 52NummerEffektenBlockältesterBlockführerStrich im Feld30.4.43KL Bu.Rote 3

Ce document est un avis de succession dont se servait le doyen du block pour déclarer si un détenu décédé avait laissé des objets dans le block. Dans l’affirmative, ils étaient transmis au dépôt des effets personnels conjointement à l’avis de succession. Ce formulaire n’a pour l’instant été trouvé que dans le fonds du camp de Buchenwald. Les différentes versions se ressemblent donc beaucoup.

Ce document est un avis de succession dont se servait le doyen du block pour déclarer si un détenu décédé avait laissé des objets dans le block. Dans l’affirmative, ils étaient transmis au dépôt des effets personnels conjointement à l’avis de succession. Ce formulaire n’a pour l’instant été trouvé que dans le fonds du camp de Buchenwald. Les différentes versions se ressemblent donc beaucoup.

Informations générales sur les documents des camps de concentration

Autres exemples

Questions et réponses

  • À quel endroit le document a-t-il été utilisé et qui l'a créé ?

    Dans les camps de concentration, chaque détenu était affecté à une baraque, appelée block. Dans chacune d’entre elles était nommé une doyenne ou un doyen du block, chargé de relayer les ordres aux prisonniers et d’effectuer les tâches administratives. Au camp principal de Buchenwald, principalement réservé aux hommes, le doyen du block devait remplir un formulaire spécial – l’avis de succession – lors du décès d’un détenu. Il signalait ainsi au dépôt des effets personnels les éventuels objets que le défunt avait laissés dans le block. Une fois délivré par le doyen ou son subordonné, le secrétaire du block, le formulaire devait être signé par le chef de block (Blockführer), c’est-à-dire le SS responsable de la baraque. Les éventuels objets ou effets personnels (Effekte) étaient ensuite remis au dépôt des effets personnels, qui les transmettait aux parents du défunt ou les gardait.

  • Quand le document a-t-il été utilisé ?

    Pour les avis de succession, et contrairement à de nombreux autres documents des camps de concentration, les doyens de block ne disposaient pas de formulaire standard qu’ils auraient pu commander à l’imprimerie du camp d’Auschwitz. C’est pourquoi le formulaire en lui-même ne peut pas aider à déterminer la période à laquelle l’avis de succession a été établi.

  • Dans quel but le document a-t-il été utilisé ?

    À leur arrivée au camp de concentration, les nouveaux venus devaient remettre leurs biens et leurs objets de valeur au dépôt des effets personnels. Ils pouvaient cependant posséder quelques affaires au sein du camp, acquises par troc ou achetées sur le marché noir qui existait dans chaque camp. Dans certains cas, il était possible de récupérer des articles déposés au dépôt des effets personnels. Il se pouvait également qu’un détenu soit parvenu à introduire clandestinement des photographies ou d’autres menus objets dans le block. Et il pouvait aussi y garder les lettres reçues de ses proches.

    Ces objets ne devaient pas rester dans la baraque après un décès. À Buchenwald, dès qu’un interné mourait, les doyens de block devaient compléter un avis de succession et remettre les biens du défunt au dépôt des effets personnels, où la succession était réglée. Entre 1933 et 1945, les réglementations ont fortement divergé selon les catégories de détention : la succession pouvait être soit envoyée aux parents soit retenue. Les commandants des camps de concentration ont, par exemple, été enjoints par un courrier du 7 janvier 1943 de confisquer les objets de valeur des prisonniers soviétiques, polonais et juifs décédés. Ces directives ont pris de l’ampleur au cours de la guerre. Dans les dernières années notamment, les vêtements des détenus qui n’étaient pas allemands étaient conservés et reconvertis en tenue de camp. Lorsque les biens des défunts n’étaient pas récupérés au profit du Reich, il fallait informer les familles ou les instances responsables de l’internement et dénicher les éventuels testaments.

  • Quelle est la fréquence du document ?

    On ne sait pas exactement combien d’avis de succession se trouvent aux Arolsen Archives. Les sources indiquent, elles aussi, différents chiffres. Selon une liste de 1951, les Alliés américains ont remis 4 887 avis de succession provenant du camp de Buchenwald à l’ITS. Mais une liste de 1946 mentionne une « petite liasse ». Quoi qu’il en soit, la préservation d’avis de succession des détenus décédés en camp relève de l’exception.

  • Que faut-il prendre en compte dans ce document ?

    Les avis de succession mettent en lumière le peu d’affaires personnelles dont disposaient les internés. Ils ne rendent toutefois pas forcément compte de la quantité et de la nature effectives des objets que les prisonniers possédaient encore dans les baraques. Il est en effet possible que bon nombre de menus biens aient été partagés entre codétenus après le décès.

    Si vous avez d’autres informations à propos de ce document ou de toute autre source présentée dans l’e-Guide, nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir les partager avec nous à l’adresse eguide@arolsen-archives.org. Nous nous efforçons de compléter régulièrement les descriptions des documents – et le meilleur moyen d’y parvenir est de mettre toutes nos connaissances en commun.

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