Les Arolsen Archives possèdent aussi quelques rapports d’autopsie établis par les médecins des services de santé publique. En cas de « mort naturelle », c’est-à-dire lorsque le décès n’était pas un suicide ou quand le détenu n’avait pas été abattu lors d’une (prétendue) tentative d’évasion, ils devaient transmettre leur certificat à l’Inspection des camps de concentration à Oranienburg et, à partir de 1942, au Département D (Amtsgruppe D) de l’Office central pour l’économie et l’administration (WVHA). Ces institutions étaient les plus hautes instances administratives des camps de concentration. Dès lors que la déclaration de décès transitait par le bureau d’état civil public, le service de santé publique compétent en recevait aussi un exemplaire pour ses dossiers.