Une fois que la commission (Committee), composée de représentants de l’armée, avait statué sur la libération, un ordre de disposition était délivré à l’ancien détenu. En raison de la pénurie générale de papier, le formulaire était imprimé sur de vieilles cartes militaires américaines et coupées au format voulu par une imprimerie parisienne. Le choix terminologique de l’ordre de disposition était fortement conditionné par l’idée de détention : la personne libérée était le « prisonnier » dont l’« affaire pénale » avait été jugée.